Aller au contenu

Apprendre à nager le papillon

La « brasse papillon » comme on l’appelle aussi, est un culte: elle impressionne et inspire le respect, elle fait un peu peur, parait inaccessible au nageur débutant et hors d’atteinte au nageur de niveau moyen, même s’il s’estime bien maîtriser des nages comme la technique de la brasse ou le crawl.

Dois-je faire tomber des préjugés ? installer un doute dans les certitudes ? éclairer les à-priori ? Oui, je m’y efforce et j’assume: le papillon n’est pas la nage la plus difficile à nager: vous avez pu vous en rendre compte si vous avez lu attentivement (dévoré, quoi) les autres rubriques de cette section TECHNIQUE.

Précision maintenant, avant d’entrer dans le vif du sujet: La nage papillon n’est pas particulièrement difficile à nager techniquement, mais c’est certainement la nage la plus athlétique, c’est à dire celle qui réclame le plus de force et de tonus, ajoutés à une grande souplesse et à une synchronisation parfaite.
Pour moi, la technique brasse est bien plus pointue et complexe à appréhender, même si elle a la réputation d’être une nage ‘facile’, ou ‘pour débutant’, et même si on commence par l’apprendre en premier dans bien des cours de natation.

A-t’on tors de faire ainsi ? non, mais faisons bien la différence entre la technique de base d’une nage, histoire de la nager correctement à l’entrainement et à allure réduite, et la technique de pointe d’une nage, celle qui permet d’accélérer, d’optimiser le moindre mouvement, d’affiner la position, d’améliorer la respiration, d’économiser son capital musculaire et respiratoire, bref de grappiller les secondes au chronomètre.