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Découvrez les Différentes Danses Indiennes et Choisissez Votre Cours

En Inde la danse classique est indissociable de la culture du pays. Il existe six formes de danses : le bharata natyam, le kathak, le kathakali, le manipuri, le banghra, le Bollywood et l’odissi. Ces danses sont issues des Vedas et du Natyashastra qui est le recueil sacré où est codifié l’art dramatique. L’aspect religieux est très présent dans les danses indiennes. Il existe bien sûr beaucoup d’autres formes de danses comme le bhagavatha mela, le mohiniattam, le kuravanci, etc.Au-delà d’un sens du rythme en danse très présent, c’est surtout en musicalité que les danses indiennes excellent.

BHARATA NATYAM

Le bharata natyam est une danse classique traditionnelle sacrée provenant du sud de l’Inde et dont l’origine remonte au début de l’ère chrétienne.  BHARATA NATYAM  serait un acronyme de trois mots : Bha, bhava (émotion) ; Ra, raga (mode mélodique) ; et Ta, tala (rythme). Cet art sacré était initialement dansé dans les temples par les servantes des dieux et dans les cours royales. Le Bharata Natyam est considéré comme un yoga. C’est une discipline, qui demande un engagement et une pratique personnelle régulière. Le désir sincère d’apprendre, le goût de l’effort, l’amour des rythmes et de la mélodie, sont les principales qualités requises.

KATHAK

Le Kathak est la danse la plus populaire de l’Inde du Nord. L’origine de cette danse remonte à l’époque ou les troubadours nomades  appelés kathaks, « conteurs d’histoires » se reproduisaient sur les places des villages ou  dans les cours de temples pour gagner leur vie. Ils avaient comme habitude de représenter les récits mythologiques par l’utilisation d’une gestuelle et d’une mimique expressives qui se codifièrent peu à peu. La musique, vocale et instrumentale, accompagnait les khataks.

C’est le travail des pieds qui frappe le plus dans le spectacle de kathak, ainsi que les pirouettes impressionnantes de rapidité s’achevant sur des poses momentanément figées et dignes de la statuaire indienne. Les danseurs, interprètes doivent montrer la maîtrise parfaite de leurs vifs mouvements de jambes et de pieds : les grelots ainsi agités doivent  suivre strictement le rythme de la musique. Musiciens et danseuse rivalisent de rapidité et de virtuosité jusqu’à atteindre des sommets vertigineux où peuvent se côtoyer technicité, spiritualité et érotisme voilé. Mais, comme dans la plupart des autres danses indiennes, le jeu des expressions du visage ou les gestes symboliques  ne sont pas absents.

Les costumes de kathak encore en vigueur de nos jours semblent assez directement inspirés de l’époque moghole pour les femmes, ample et longue jupe très colorée et bustier serré appelé kanchuli ; pour les hommes, pantalon étroit et une sorte de longue redingote.

L’orchestre est souvent assez riche. La partie rythmique est assurée par les percussions typiques de la musique hindoustani : tablâs et pakhawaj. Mais aussi les instruments à cordes d’origine arabe comme le saro, le sarangi, le dilruba, l’esraj, l’harmonium, la flûte de bambou bansuri et d’autres encore.

KATHAKALI

Le kathâkali se rapproche plus du théâtre que de la danse. Le mot khatakali, signifie « histoire-représentation ». Le spectacle de kathâkali débute le soir et dure toute la nuit, se finissant à l’aube avec la victoire des personnages « bons » sur leurs ennemis. Il est représenté par une troupe composé d’une douzaine d’acteurs masculins, même ceux qui interprètent les rôles de femmes – de deux ou quatre chanteurs et de quatre percussionnistes. Il est accompagné de musique et de chant. Les acteurs se consacrent entièrement à l’expression corporelle, gestuelle et mimique. Les mouvements des yeux, de la tête et des bras sont strictement codifiés.

Ce qui interpelle le plus dans le kathâkali sont  les costumes et les maquillages extrêmement élaborés et hauts en couleurs.

Le costume comporte une large « jupe » ainsi que d’impressionnants couvre-chefs. Le maquillage à base de produits « naturels », nécessite de nombreuses heures d’élaboration. Les couleurs revêtent des significations précises : le vert indique les grands et bons rois, les héros vertueux; le visage des personnages nobles et puissants mais marqués par le mal est lui aussi maquillé de vert, mais avec des marques rouges sur les joues. Les « méchants » indécrottables se reconnaissent à leur dominante rouge et à leur grande barbe postiche de même couleur. Les femmes et les ascètes arborent des couleurs lumineuses dans les tonalités de jaune, tandis que le noir caractérise les habitants des forêts…

Le Khatali est accompagné d’un orchestre. Il est composé de percussions : le « maddalam », le « chenda », assez gros tambour porté sur le ventre grâce à un baudrier et frappé avec deux baguettes ; ou encore l' »idakka ».

MANIPURI

l’Etat de Manipur (Nord-Est de l’Union Indienne)  est le berceau de cette danse classique d’Inde. Elle est issue d’une danse ancienne et rituelle toujours pratiquée aujourd’hui: le lai haroba, décrivant la Création.

Les représentations de cette danse continuent d’avoir lieu dans les temples ou  lors des festivités religieuses. Généralement les danseuses en superbes costumes forment  des sortes de rondes lentes. Les hommes quant à eux  se livrent à des figures époustouflantes comprenant sauts acrobatiques et pirouettes spectaculaires.

La musique sur laquelle se danse le manipuri est particulière,elle comporte un mélange mélodique et rythmique. La musique centrale est le pung ( sons doux comme un murmure ou au contraire tonitruants, est même un objet de vénération rituelle, pour ce qu’il représente de sacré. D’autres instruments fréquents sont les cymbales (kartal, manjira), l’harmonium, la flûte, la conque… Notons également la présence de chants dévotionnels, en sanskrit ou en langue moderne.

BOLLYWOOD

Bollywood est le terme attribué à l’industrie indienne du cinéma de langue hindi. Le mot « Bollywood » est le résultat de la rencontre entre Hollywood et Bombay. Les films Bollywood connaissent un succès international,  par cette fusion dynamique des danses et du chant. Le style chorégraphique qui en émane est un mélange de danses classiques indiennes (essentiellement Bharatanatyam & Kathak) et de danses plus contemporaines (salsa, modern’ jazz, hip hop ou encore danse orientale).

L’ODISSI

L’odissi est la danse classique traditionnelle de l’état d’Orissa (Nord de l’Inde). Les danseurs content principalement les histoires des divinités Radha et Krishna.

7. LE BANGHRA

Le bhangra est un style de danse traditionnelle provenant de la région du Panjab (au Nord de l’Inde). Ces mouvements rappellent ceux du Gatka, l’art martial des guerriers Sikhs. Il s’agit d’une danse très virile que l’on retrouve lors de célébrations importantes telles que la moisson ou les mariages. Cette danse est toujours accompagnée par des chants – les Boliyans – et de la musique au moyen d’instruments propres au Panjab – le thumbi ou encore le dhol. De nos jours, le nom bhangra est surtout associé au type de musique qui utilise cette percussion. Les chansons Bhangra parlent d’amour, de fierté et de patriotisme.

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